1er Congrès de la SF2S à Antibes en France

La Société Française des Sciences de la Stérilisation (SF2S) a organisé cette année son premier congrès, qui a réuni plusieurs centaines de participants à Antibes sur la Côte d'Azur.
 
Apprendre en jouant
La première journée du congrès a débuté de manière ludique : Antoine ROBELET, d'Angers, a relaté ses expériences avec le jeu. Des études ont montré que les apprentissages réalisés de façon ludique fonctionnaient mieux : le savoir est mémorisé à long terme, l'esprit d'équipe se trouve renforcé et l'envie d'apprendre est plus forte.
En parallèle, des études menées dans le domaine de la stérilisation dans les années 2009 et 2016 ont montré que la formation continue faisait défaut. Seuls 59 % des établissements ont indiqué avoir mis en place un programme de formation continue. 43 % d'entre eux ont qualifié leurs possibilités de formation continue comme étant non satisfaisantes.
Dans ce contexte, la SF2S a développé un « jeu sérieux » baptisé STÉRIDÉFI pour les collaborateurs exerçant dans les unités de stérilisation. Le jeu consiste en un plateau de jeu dématérialisé, sur lequel deux équipes peuvent jouer. Le but du jeu consiste à gagner un maximum de kits chirurgicaux. Pour ce faire, les joueurs doivent répondre correctement aux questions concernant différentes étapes du processus de retraitement. Le StériDéfi sera accessible sans téléchargement et gratuitement à partir du site web de la SF2S pour tous ses adhérents.
Il est possible de désactiver ou d'ajouter des questions. Ainsi, le jeu peut être adapté aux pratiques de chaque service.
Le jeu peut être utilisé comme un programme de formation continue, mais il peut aussi servir à l'évaluation des connaissances au cours de la formation initiale.
 
Olivier MEUNIER, d'Haguenau, a pris la parole sur un thème similaire, les « Olympiades de l'hygiène hospitalière ». Une des missions de l'équipe opérationnelle d'hygiène hospitalière consiste à former et informer les professionnels sur les questions d'hygiène.
A la recherche de nouveaux moyens de transmission du savoir, des jeux-concours ont été utilisés à Haguenau comme outils pédagogiques originaux. Dans un jeu-concours autour du thème de l'hygiène hospitalière, les équipes doivent répondre à 30 questions et réaliser une affiche sur un thème particulier. Depuis 2015, il existe désormais les « Olympiades ». Les résultats des audits et enquêtes, réalisés tout au long de l'année, apportent des points que les équipes accumulent, ce qui leur permet de gagner une médaille de l'hygiène en or, en argent ou en bronze. Régulièrement, sont également proposés des jeux de quizz et des questionnaires thématiques, par ex. sur l'hygiène des mains ou les vaccinations.
L'évaluation des résultats permet d'identifier les thèmes qui nécessitent encore des approfondissements. Cette pédagogie « active » ou « participative » s'avère très efficace, parce qu'elle implique les apprenants et offre à chacun d'entre eux l'information dont il a besoin.
 
Ingrid JULLIAN-DESAYES, de Grenoble, a également présenté un jeu destiné à la formation continue : Trouvez l'erreur ! Le principe est celui de « la chambre des erreurs », appliqué aux étapes du processus de stérilisation. Certaines des erreurs ont été présentées en détail avec les résultats, à savoir les pourcentages des erreurs trouvées. Ce type de défi ludique contribue à sensibiliser les collaborateurs aux erreurs quotidiennes. 


De meilleurs soins de santé à un coût moindre ?
Les groupements hospitaliers de territoires (GHT) sont prévus dans le système de santé en France depuis 2016. Cette nouvelle méthode de coopération des établissements publics de santé doit permettre de meilleurs soins de santé à un coût moindre.
Anne Lise LECOQ, du Centre Hospitalier du Mans, qui est devenu établissement support d'un GHT depuis juillet 2016, a présenté un rapport sur les défis logistiques. En septembre 2016, l'unité de stérilisation avait pris en charge le retraitement pour un hôpital périphérique. En janvier 2017, la procédure a été réexaminée. Un groupe de travail interdisciplinaire a analysé différents critères (par ex. analyse des étapes de travail, capacités techniques des équipements, faisabilité de la maintenance, capacités des systèmes d'information, évaluation des flux logistiques) et a élaboré des propositions pour une réorganisation, afin de pouvoir maintenir les capacités nécessaires en cas de dysfonctionnement.
Par ailleurs, en janvier 2017, les activités de traitement ont augmenté de 13 % du fait de l'augmentation du nombre d'interventions chirurgicales. Il a fallu absorber cette augmentation d'activité par l'optimisation des processus et la meilleure exploitation possible des équipements avec moins de créneaux horaires actifs. La création d'un outil de suivi des flux a contribué à y parvenir. De plus, 2.6 ETP de personnel supplémentaire ont été recruté et l'amplitude horaire a été élargie. Les équipements ont dû être en partie modernisés (comme les systèmes logistiques et d'information/informatiques), et le temps nécessaire à la gestion du personnel et à la communication avec les clients ne doit pas non plus être négligé.
A.L. Lecoq a souligné l'importance d'une collaboration mutuelle avec l'institution périphérique concernée, sans laquelle un tel projet ne peut être mené à bien.
 
Endoscope - Retraitement centralisé
Amélie GAUDIN, de Villejuif, a décrit ses expériences dans le cadre de la prise en charge du retraitement des endoscopes. En 2005, la responsabilité du retraitement des endoscopes a été confiée au pharmacien responsable de la stérilisation.
L'accroissement et la diversité des interventions endoscopiques au bloc opératoire et en réanimation ont nécessité de les confier à une équipe pluridisciplinaire.
Les compétences du pharmacien en matière de retraitement et de traçabilité ont permis la planification du projet et l'acquisition des équipements correspondants. A. Gaudin a décrit les processus logistiques, comme celui des emballages de conservation avec un code couleur qui ont été utilisés, afin d'exclure toute confusion entre endoscopes utilisés et endoscopes retraités.
Fondamentalement, les expériences de centralisation sont positives, a déclaré A. Gaudin. L'audit de certification 2012 a confirmé la bonne organisation du retraitement. Il serait évident et prometteur de confier également le retraitement des endoscopes à la stérilisation centrale.
 
Valentin DAVID, de Limoges, a fait état d'une étude médico-économique rétrospective sur le retraitement des fibro-bronchoscopes en réanimation et en anesthésie. Le but était de comparer les coûts, en tenant de compte de la disponibilité des bronchoscopes.
Pour l'analyse des coûts, les données ont été fournies par le service financier et la pharmacie incluant les coûts des consommables, les frais de personnel et l'amortissement des équipements.
En réanimation, les bronchoscopes sont soumis à une désinfection de niveau intermédiaire en laveur-désinfecteur d'endoscope (coût 240 Euros/processus) alors qu’en anesthésie, les bronchoscopes sont stérilisés à basse température (coût 103 Euros par processus). Le coût d'un endoscope à usage unique est actuellement d'environ 200 Euros.
La réanimation nécessite moins de bronchoscopes, mais dans un contexte d'urgence, comme lors d’intubations difficiles non programmées, la disponibilité immédiate des bronchoscopes est donc une priorité. Il est préférable de maintenir les bronchoscopes stériles, faute de quoi une non-utilisation engendrerait des coûts pour de retraitement.
Les endoscopes à usage unique ont aussi obtenu une bonne évaluation de la part des utilisateurs mais les coûts sont supérieurs à ceux des bronchoscopes stérilisés, qui offrent les mêmes avantages. Dans ce contexte, la stérilisation est la solution optimale selon V. David.

Encore complètement hermétique ? - Vérifier les conditionnements
Christophe LAMBERT, de Chambéry, a présenté le résultat des recherches réalisées par Lucie Decarout dans le cadre de sa thèse  concernant l’évaluation du test à l’eau proposé par l’Afnor pour vérifier l'étanchéité des conteneurs de stérilisation. Ce protocole, ni reconnu, ni recommandé par les fabricants serait même, d’après ces derniers, sans aucune relation avec une éventuelle rupture de la barrière stérile que constitue le conteneur réutilisable.
C. Lambert a présenté dans un 1er temps les étapes de la réalisation du test à l’eau puis il a décrit les facteurs susceptibles de favoriser la pénétration de microorganismes dans le conteneur, comme les variations de pression et de température au cours du refroidissement de la charge (déchargement du stérilisateur), du transport et du stockage.
Pour réaliser cette étude, plusieurs séries comparant des conteneurs présentant une fuite au test à l’eau et des conteneurs sans défaut ont été soumis à un aérosol de micrococcus luteus dans une chambre close. Après exposition à l’aérosol et mise en culture des milieux placés dans le fond de chaque conteneur, le nombre de colonies par conteneur (UFC) a été dénombré. L’analyse statistique (Anova) de ces résultats confirme bien le fait que les conteneurs positif au test à l’eau (fuite) sont plus contaminés que les conteneurs ayant une jonction cuve couvercle étanche. C. Lambert conclut en précisant qu’une évidence est maintenant démontrée et que le test à l’eau constitue un bon outil pour l’évaluation de l’étanchéité de la junction cuve-couvercle des conteneurs de sterilisation. Celui-ci pourrait d’ailleurs être exploité par les sociétés de maintenance pour vérifier la bonne exécution de leurs prestations.
 
Marion LANDOUZY, de Cambrai, a pris la parole sur la validation des systèmes d'emballage. L'objectif était d’élaborer et de tester des processus d'évaluation de la conformité des emballages souples. Ont été étudiées en particulier les conditions de stockage en stérilisation, la compatibilité des sachets/gaines à la vapeur d'eau et l’intégrité.
Les anomalies fréquemment constatées étaient une rupture d'intégrité des soudures (12,8 %) et des écarts dans le test à l'encre (11,9 %). Souvent, les emballages sont abîmés dans les chariots ou caisses de transport présentant des bords coupants.
M. Landouzy a souligné que la prise de conscience des collaborateurs, en bloc opératoire également, concernant l'importance de l'intégrité des emballages, devait encore être renforcée.
 
Isabelle DE LA CHARLERIE, Infirmière en chef à Namur, s'est penchée sur les dates de péremption au cours de son exposé très divertissant. Les méthodes avec lesquelles celles-ci sont fixées sont souvent arbitraires et empiriques.
Afin d’étudier les pratiques de détermination des DLU dans les établissements de santé francophones, un questionnaire établi en partenariat avec la SF2S a été élaboré et envoyé aux responsables des unités de stérilisation au cours du premier semestre 2016. Les questions portaient sur les méthodes de calcul ou de détermination de la péremption des produits médicaux stériles.
Il en est ressorti que peu d’étude n'avaient été menées sur ce thème dans les établissements. Les personnes interrogées se tournaient le plus souvent, et en l'absence de directives plus appropriées, vers le « tableau hollandais », ou aussi vers des méthodes qui avaient été présentées dans le cadre de congrès. La durée de stockage s'échelonnait la plupart du temps entre 3 et 6 mois.
En résumé, Isabelle de la Charlerie a déclaré que les méthodes utilisées s'avéraient être archaïques et peu scientifiques. Et que l'élaboration de lignes directrices basées sur les faits concernant cette question était une nécessité.

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Informations en bref : Académie SF2S
L'après-midi était consacrée à l'Académie SF2S : une série d’interventions de  6minutes sur des thèmes très différents. Des expériences de nettoyage préalable à l'aide d'un nettoyeur vapeur, en particulier pour les instruments avec lumière (Aurélie BROS, Grenoble) ont montré que cette méthode, encore peu utilisée, par rapport au nettoyage préalable dans un bain à ultrasons pouvait faire l'objet d'une réflexion.
Sophie KALFON, d'Annonay, a fait état d'expériences avec le retraitement d'endoscopes flexibles dans le service de stérilisation centrale, après l'ouverture d'un service d'urologie dans son centre hospitalier. La bonne formation des collaborateurs est une condition requise pour pouvoir exercer cette activité supplémentaire en garantissant la qualité.
Laetitia PERRET (Saint Etienne) est intervenue sur le retraitement des instruments robotiques SenHance® et a souligné l'importance d'un nettoyage préalable précoce. Le retraitement dans le service de stérilisation centrale devrait commencer au maximum une heure après l'intervention.
Marine DUBUISSON, de Chambéry, a abordé le thème du délai acceptable entre lavage et conditionnement pour éviter la recontamination des instruments qui sont exposés à l'air ambiant en zone de recomposition. Différents périodes d’exposition ont été étudiés (6h., une nuit, un jour ….) Les résultats montrent qu’un délai maximum de 48 heures reste acceptable dans une zone de conditionnement en ISO8. Ensuite, elle recommande un nouveau nettoyage, afin d'atteindre un degré de contamination acceptable.
Gwennick MAYET, de Cholet, a exposé ses expériences avec un programme de formation récemment développé pour la recomposition des plateaux d'instruments. Le guide offre un soutien théorique pour la formation initiale pratique et la formation continue. Il contient des fiches techniques sur l'instrumentation en général, des informations sur les instruments spéciaux et les conditions préalables pour assurer la qualité du travail. A l'issue de la formation, il peut aussi servir de référence aux collaborateurs.
Maelle PLASSE (Chambéry) a étudié l'importance d'un deuxième emballage de protection à l'aide de particules de poudre de fluorescéine. Une vidéo, disponible sur le web, montre que sous lumière noire et lors de l'ouverture de l'emballage extérieur, les poussières atteignaient l'emballage ou le plateau d’instrument placé en-dessous. Cette vidéo confirme que l'emballage extérieur revêt donc une grande importance pour une présentation aseptique des dispositifs médicaux.
Zoé LEGUAY de Tours s'est penchée sur les dates limites d'utilisation. Le maintien effectif de la stérilité a été  étudié à l'aide de tests de perméabilité à l'air et aux germes. La perméabilité pour les germes était positive pour 2 systèmes de barrière stérile (SBS) après 9 mois et pour 2 SBS après 12 mois. L’intégrité des soudures était également altérée pour un certain nombre d’échantillons.
La possible prolongation des dates de péremption représente un véritable avantage dans les opérations quotidiennes (gain de temps, coûts etc.).
Ethel HUYNH, de Boulogne Billancourt, a fait état de la réorganisation de la mise à disposition de dispositifs médicaux réutilisables pour le bloc d'orthopédie. A l'aide de check-lists et d'une planification des interventions améliorée, ainsi que d'une communication par le biais d'un comité spécial, la circulation des dispositifs médicaux a pu être optimisée. Il sera nécessaire de continuer à observer et évaluer ces résultats encourageants.
Un but identique a été poursuivi par Émilie NAMUR, de Paris, dont le service des dispositifs médicaux effectue le retraitement pour le compte d'un autre hôpital. Dans le cas présent, à l'aide du logiciel de traçabilité, les temps exacts entre le chargement du laveur-désinfecteur et le déchargement du stérilisateur ont été relevés et examinés. A l'aide des techniques de Lean-Management, les temps de déroulement des procédures ont été optimisés et le nombre de non-conformités a été réduit.
Anne-Lise FERRIER, de Bourg en Bresse, a, pour terminer, fait état de l'utilisation d'un des programmes développés par SF2S, avec l'aide duquel l'affectation du personnel peut être optimisée et les coûts, par ex. en cas d'élargissement des activités de retraitement, peuvent être déterminés.
 
Vérifier les processus de nettoyage
Lors du deuxième jour du congrès, Damien TALON de Paris a pris la parole sur le contrôle du nettoyage. Alors que les processus des laveurs-désinfecteurs sont validés et sont aussi soumis à une qualification d'installation et de performance, le contrôle de nettoyage, comme pour les bacs à ultrasons, n'est pas conçu de manière aussi claire. Le contrôle visuel minutieux des surfaces visibles demeure, au final, décisif et peut être favorisé dans les opérations quotidiennes par l'utilisation périodique ou routinière d'indicateurs de nettoyage, qui sont représentatifs des géométries d'instruments particulièrement difficiles à nettoyer.
 
Apprendre de ses erreurs - Améliorer la communication
Stéphane CORVAISIER, de Lyon, a présenté un audit pour relever le nombre d'erreurs et leurs causes. Des problèmes ont été soulevés et répartis, selon qu'ils étaient intervenus directement à l'ouverture du plateau opératoire, pendant l'intervention ou à la fin de l'intervention. Sur 17 interventions, 80 erreurs ont été constatées. Des erreurs dans la composition du plateau étaient, la plupart du temps, visibles à l'ouverture du plateau, tandis que des erreurs fonctionnelles n'apparaissaient que durant les interventions. Les enseignements tirés sont intégrés dans le processus d'amélioration continue. S. Corvaisier a souligné que l'analyse a également entraîné une amélioration de la communication entre les blocs opératoires et le service de retraitement.
 
Les cycles courts en situation de Damage control
Alors que jusqu'à présent, on stérilise en France à 134°C pendant au moins 18 min, la SF2S a proposé lors de  situations de plan blanc l’utilisation d’un cycle court. Vincent MARQUE, de Bordeaux, a étudié l'adaptation de nouvelles durées de cycles  sur un cycle de Bowie-Dick. Des recherches ont été menées sur l'humidité résiduelle, qui représente un problème, en particulier pour les conteneurs lourds. La durée de séchage du cycle BD a été adaptée en conséquence à 11 minutes afin d'obtenir un résultat optimal. C'est ainsi que la durée de cycle a pu être écourtée de 28 minutes : les temps de remise en circulation peuvent donc être accélérés.
 
H2O2 : Sécurité au travail
Nina RANJIT, de Rouen, s'est penchée sur la contamination environnementale en H2O2 lors de la stérilisation à basse température. Des mesures ont été effectuées avant, pendant et après le cycle dans l'environnement du stérilisateur, mais aussi sur les emballages. La valeur limite d'exposition professionnelle se situe à 1ppm sur 8 h. Une fois le cycle achevé, des valeurs supérieures ont pu être en partie mesurées dans la zone de distribution, ce qui confirme les hypothèses du personnel. Des mesures supplémentaires vont être mises en place, afin de garantir la protection du personnel. En revanche, en zone de conditionnement, le H2O2 résiduel ne présente pas de risque d’exposition.
 
Protocole prion : toujours important
Françoise ROCHEFORT, de Lyon, est intervenue sur le protocole standard prion des autorités sanitaires françaises, l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé
(ANSM). Depuis 2011, il est impératif d'utiliser des produits ou procédés permettant une inactivation des prions. Les produits sont évalués selon un Protocole Standard in vitro et in vivo. De nouvelles méthodes de détection ont toutefois rendue nécessaire une révision des protocoles. Dans le même temps, d'autres maladies neurogégératives (Alzheimer, Parkinson etc.), dont un dépôt de protéines anormales peut en être l'origine, fait l'objet de discussions. Dans ce contexte, il demeure important d'évaluer les produits utilisés selon les nouvelles directives, a déclaré F. Rochefort.
 
En conclusion, Jean-Alexandre PIERRAT, de Toulon, et P. Destrez ont fait état de l’avancée de la révision par la SF2S du  « Guide des bonnes pratiques de retraitement des DMR ».
Le développement rapide dans le domaine des dispositifs médicaux et l’apparition de  nouveaux textes rendend nécessaire d'adapter les procédures et les organisations actuelles de  retraitement des DMR. L'élaboration d'un document de la SF2S en collaboration avec des praticiens, mais aussi les fabricants du secteur industriel, s'appuie sur les normes en vigueur, tout en prenant en compte les évolutions récentes et en faisant le lien avec la pratique quotidienne. Ce nouveau guide en format web, sera mis à disposition gratuitement via le site web de la SF2S.

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Plus de 80 affiches
Le programme des conférences a été complété par plus de 80 e-posters, qui ont pu être consultés sur des écrans dans le hall d'entrée. Les auteurs se sont rendus disponibles sur certains créneaux horaires pour fournir une rapide présentation et des explications.

C'est ainsi que s'est achevé un 1er congrès très bien organisé, au cours duquel la SF2S a pu, en outre, faire la démonstration du bon soutien professionnel qu'elle offre à ses membres, par ex. par la mise à disposition de lignes directrices et d'autres documents sur son site web http://sf2s-sterilisation.fr/

L'année prochaine, le congrès aura lieu à Marseille, conjointement avec les 4 èmes Journées Internationales Francophones de Stérilisation JIFS. Notez dès à présent les dates des 20 - 21 septembre !

 

Photos de SF2S

Tags: congres, SF2S, antibes
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