Le retraitement des dispositifs médicaux ophtalmologiques (2ème Partie)

Recommandation du Groupe de Travail Qualité

Généralités
En ➜ OPHTALMOLOGIE, on utilise de nombreux instruments de microchirurgie, qui, en raison de leur géométrie intriquée, doivent être classés comme des dispositifs médicaux critiques de classe B. L'institut Robert Koch (RKI) stipule qu'un procédé validé de lavage et de désinfection automatisés doit être utilisé pour ce type de dispositifs (3). Cela signifie que le prélavage sur le site de l'utilisation, tel que décrit dans la première partie, devrait être suivi de préférence par le retraitement automatisé dans un laveur-désinfecteur (LD). Si les dispositifs médicaux (DM), ainsi que les DM critiques et semi-critiques de classe A, tolèrent le lavage automatisé et la désinfection thermique sans dommage matériel, ces DM sont aussi retraités dans un LD. Des études (voir la 1ère Partie) ont montré que la plupart des DM tolèrent bien les ➜ DÉTERGENTS ALCALINS ; il est important de s'assurer que tous les résidus chimiques soient éliminés au rinçage en utilisant une méthode rinçage contrôlée et validée.
Les instructions fournies par les fabricants des instruments ainsi que des produits chimiques de procédé doivent être suivies.
Un autre point important est le ➜ POSITIONNEMENT «correct» des instruments microchirurgicaux afin, premièrement, d'éviter les dommages matériels et, deuxièmement, d'assurer un bon mouillage des instruments par la solution de lavage et une élimination aussi complète que possible de cette dernière au rinçage. Il existe de nombreux supports et tapis à plots pouvant être utilisés à cet effet.
Pour les ➜ DM THERMOLABILES, les fabricants recommandent le lavage et la désinfection manuels. Ce dernier point est basé sur les instructions détaillées dans les procédures opérationnelles normalisées (PON) qui, au sens strict, ne peuvent être validées puisqu'elle ne constituent pas un procédé documenté. Un point à considérer est celui de savoir si ces DM ne pourraient pas être remplacés par des dispositifs qui se prêtent au retraitement automatisé, car le lavage et la désinfection manuels constituent une tâche onéreuse et gourmande en temps, qui exige un personnel bien formé et consciencieux.
La croyance erronée selon laquelle le lavage et la désinfection manuels seraient plus rapides est souvent attribuable à la non-observance des étapes spécifiées nécessaires, par exemple, brossage, rinçage approfondi, changement fréquent de la solution désinfectante, recherche des résidus éventuels, etc.

Lire la suite : AKQ_ZT_F_5_17

Photo : Thinkstock

Veuillez saisir la série de nombres dans le champ de texte suivant.

Les champs suivis d'un * sont des champs obligatoires.