Il est de notoriété que dans certains restaurants, il est préférable de ne pas ouvrir la porte des cuisines ni même d’y déjeuner. De la même façon, il existe des établissements de santé où, une fois passé le confort et la modernité du hall d’accueil, il est souhaitable de ne pas regarder les conditions et le fonctionnement du service de stérilisation. Dans les deux cas présents, une atteinte à la santé humaine est en jeu. De nos jours, nous pourrions penser que ce paradigme n’a plus sa place car chaque pays, ou presque, dispose de recommandations officielles pour le retraitement des dispositifs médicaux réutilisables, de guides pour la validation des équipements et des procédés, il ne s’agit donc pas d’un manque de formation. Pire encore, les responsables ou les opérateurs sont en pleine connaissance du manque de moyens et de pratiques insuffisantes. Cela est-il encore tolérable ou acceptable ?
Nombreuses sont les communications scientifiques qui témoignent ou illustrent par exemple des défauts de nettoyage des dispositifs médicaux creux. Est-ce pour autant que chaque corps creux est écouvillonné, irrigué ou fait l’objet d’une attention particulière ou spécifique ? Est-ce pour autant que les établissements investissent dans des équipements indispensables pour y parvenir, que la durée des cycles de lavage est adaptée, que des méthodes de contrôles sont utilisées ? ...
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Références
Auteur: Dr. Christophe Lambert
Photo: mhp
Stérilisation centrale | Volume 27 | 3/2019