En ➜ OPHTALMOLOGIE, on utilise de nombreux instruments de microchirurgie, qui, en raison de leur géométrie intriquée, doivent être classés comme des dispositifs médicaux critiques de classe B. L'institut Robert Koch (RKI) stipule qu'un procédé validé de lavage et de désinfection automatisés doit être utilisé pour ce type de dispositifs (3). Cela signifie que le prélavage sur le site de l'utilisation, tel que décrit dans la première partie, devrait être suivi de préférence par le retraitement automatisé dans un laveur-désinfecteur (LD).
Le contrôle de la concentration en détergent par conductimétrie a été mis en place pour sécuriser les différentes phases du cycle de lavage automatisée, dans le but d’arrêter d’éventuelles anomalies indétectables par le laveur. Des valeurs seuils ont été empiriquement définies pour la phase de lavage (concentration de travail) et de rinçage final (concentration résiduelle). L’objectif de cette étude est de confirmer l’intérêt de la conductimétrie comme outil de contrôle en vérifiant qu’il existe une corrélation entre la conductivité et la concentration sur nos plages d’utilisation, et ensuite de valider les valeurs seuils définies. Les résultats révèlent une forte corrélation (>0.95), et les autres facteurs étudiés en parallèle sont négligeables sur cette relation. Au vu des résultats, nous avons pu affiner les valeurs seuils définies antérieurement, qui sont utilisées dans nos contrôles paramétriques, et ont permis d’éviter 3 incidents (2 inversions de détergent, et 1 défaut d’injection). Parallèlement nous continuons cette étude avec d’autres produits (enzymatique).